Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 19:11
Titre du livre : A l'ouest rien de nouveau
Titre original : Im Westen nichts neues
Auteur : Erich Maria Remarque
Collection: Le livre de poche
( Livre traduit de l'Allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac)

Erich Maria Remarque est né en 1898 à Osnabrück. Il a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale d'où il en a écrit un roman publié en 1929. Le livre obtient un énorme succès mondial, il a été tiré à plusieurs millions d'exemplaires et traduit dans une vingtaine de langues.
L'encyclopédie universalis dit à son sujet : "
La notoriété internationale du romancier allemand Erich Paul Remark, sous le pseudonyme d'Erich Maria Remarque, est liée, avant tout, à la publication d'un roman de guerre d'inspiration pacifiste paru en 1929 : À l'Ouest rien de nouveau (Im Westen nichts Neues). D'emblée, ce livre connut un succès foudroyant ; il fut adapté au cinéma par Lewis Milestone en 1930, et provoqua la fureur des milieux nationalistes. Il obtient un tirage qui, aujourd'hui, en cinquante langues, doit avoisiner les vingt millions d'exemplaires. Le titre, qui se veut ironique, reprend la formule rituelle des communiqués d'état-major le plus souvent mensongers sur la situation au front.Fils de relieur, Remarque naît à Osnabrück dans une famille qui compte parmi ses ancêtres de lointains ascendants français. Il entreprend des études à Munich pour devenir instituteur, mais doit y renoncer en raison de son incorporation dans l'armée, à l'âge de dix-huit ans...." Un article Wikipedia précise que ce sont les nazis qui ont prétendu que son vrai nom était Kramer.


J'ai trouvé le livre intéressant mais pas facile à lire. Le vocabulaire employé est assez complexe c'est pour cela que je n'ai pas bien compris tous les mots.

Extrait : "Nous sommes devenus des animaux dangereux, nous ne combattons pas, nous nous défendons contre la destruction. Ce n’est pas contre des humains que nous lançons nos grenades, car à ce moment-là nous ne sentons qu’une chose : c’est que la mort est là qui nous traque, sous ces mains et ces casques. C’est la première fois depuis trois jours que nous pouvons la voir en face : c’est la première fois depuis trois jours que nous pouvons nous défendre contre elle. La fureur qui nous anime est insensée ; nous ne sommes plus couchés, impuissants sur l’échafaud, mais nous pouvons détruire et tuer, pour nous sauver… pour nous sauver et nous venger.

Nous nous dissimulons derrière chaque coin, derrière chaque support de barbelés et, avant de nous retirer un peu plus loin, nous lançons dans les jambes de nos assaillants des paquets d’explosions. Le craquement sec des grenades se répercute puissamment dans nos bras et dans nos jambes ; repliés sur nous-mêmes comme des chats, nous courons, tout inondés par cette vague qui nous porte, qui nous rend cruels, qui fait de nous des bandits de grand chemin, des meurtriers et, si l’on veut, des démons, - cette vague qui multiplie notre force au milieu de l’angoisse, de la fureur et de la soif de vivre, qui cherche à nous sauver et qui même y parvient. Si ton père se présentait là avec ceux d’en face, tu n’hésiterais pas à lui balancer ta grenade en pleine poitrine.

Les tranchées de première ligne sont évacuées. Sont-ce encore des tranchées ? Elles sont criblées de projectiles, anéanties ; il n’y a plus que des débris de tranchée, des trous reliés entre eux par des boyaux, une multitude d’entonnoirs. Mais les pertes de ceux d’en face s’accumulent. Ils ne comptaient pas sur autant de résistance."


Je
n'ai pas terminé ce livre car le thème était quelque chose qu'on avait déjà étudié en classe et le dernier livre que j'ai lu parlait lui aussi de la guerre. J'ai eu le sentiment de réapprendre ce que je savais déjà.
Je conseille ce livre à ceux qui s'intéressent à la Première Guerre mondiale et à la vie durant les combats.
Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 15:33

titre: La musique du diable
auteur : Antony hill
collection: castor poche
C' est l'histoire d'un jeune garçon Mac qui est le fils d' un violoniste. Un jour sa famille part pour participer à un festival de musique folklorique dans une petite île d' Écosse. Là bas, Mac trouve un vieil homme qui joue du violon. Il reste l'écouter et quand Mac lui raconte que s'il n'y avait pas de musique ce serait super, le vieil homme se met à lui raconter une histoire qui va changer l'avis de Mac sur la musique ...

 
Clémence, 5B, 18 mars 2009

♫♪♫♫♫♪♪♪♫♫♪♫♫♫♪♪♪♫♫♪♫♫♫♪♪♪♫♫♪♫♫♫♪♪♪♫♫♪♫♫♫♪♪♪♫♫♪♫

Auteur : Anhony Hill
Titre : La Musique Du Diable
Éditeur : Flammarion
Collection : castor poche
Illustrateur : Antoine Rozon
Genre : aventure

L'histoire se déroule sur une ile d'Écosse appelée BONNIE ISLE. Mac un jeune garçon part en vacances sur cette ile avec sa famille. Le séjour débute bien mais la musique commence à lui porter sur les nerfs car ils sont venus pour jouer du violon. Mac rencontre un vieil homme qui lui raconte l'histoire de l'ile.
L'ile de BONNIE ISLE était une ile où les gens étaient tristes, austères, avec des règles strictes, il était défendu de danser et de chanter en public à part des cantiques. Tout cela de la faute d'un pasteur qui avait dit que la musique était le diable. Seul un violon résista au massacre du prêtre, celui du vieux Malcolm. Un garçon prénommé Angus reçut pour ses douze ans un petit flùtieu. Il apprit tout seul à en jouer. Mais un jour il fit écouter à Dougal son meilleur ami un morceau et il fut découvert par l'instituteur qui le signala au pasteur. Ils enlevèrent l'instrument à Angus. Celui-ci se réfugia au bout de l'ile où il fit la rencontre du vieil homme appelé Malcolm, celui-ci lui proposa de lui apprendre à jouer du violon. Après beaucoup de leçons, Malcolm donna son violon à Angus et lui dit de jouer près de la vieille croix. Angus avait peur car il savait qu'il ne fallait pas jouer de musique sur l'ile. Il désobéit et joua dans la grotte mais aucun son ne sortit. Après plusieurs essais, il finit par se rendre à la croix et joua. Les gens furent attirés par la musique. Dunravan vint voir qui avait osé désobéir et confisqua le violon. Un orage se déchaina. Tout le monde rentra chez soi avec la peur pour Angus et ses parents. Angus avait réussi à mettre le doute dans l'esprit des habitants. Angus retourna au bout de l'ile mais ne retrouva pas Malcolm, il découvrit le violon sur le sol. Il repartit au village jouer et avec sa musique redonna de l'espoir à tous.
Tous les habitants se mirent contre le pasteur et l'instituteur. Ce fut le jour où la musique revint sur l'ile.
Mac avait écouté tout le récit du vieil homme. Cette histoire lui redonna le goût à la musique.

Le personnage que j'ai choisi est Angus. Il est le personnage principal du récit. C'est un jeune garçon de douze ans. Il fait partie d'une grande famille qui est pauvre mais où l'on s'aime beaucoup. Angus a pour meilleur ami Dougal. Angus est un gentil garçon, il ne veut pas que sa famille ait des ennuis à cause de lui. Il prend des cours de violon avec un vieil homme nommé Malcolm. Pour Angus, la musique est importante car il veut être aussi doué que son arrière grand-père. Angus est très courageux car il est le seul à défier le pasteur Fishburn et l'instituteur Duraven.
Il devient le héros du village.
 

Extrait choisi page 80
« Ils s'arrêtèrent près de la croix : une ancienne croix celte, usée par les intempéries et couverte de lichen, ornée d'un cercle, comme d'une auréole, et de motifs mystiques gravés dans la pierre.
Intérieurement, Angus était tendu comme une corde de violon. Mais extérieurement, il paraissait calme et déterminé, et sans doute était-ce grâce au violon. En effet, au moment où ils approchaient du village, l'instrument s'était mis à vibrer de nouveau, comme s'il était vivant et frémissait déjà du plaisir qu'il allait donner. Et si quelque chose pouvait aider Angus à aller de l'avant et raviver son courage, c'était bien ça.
Il prit donc son violon et se mit debout sur le socle de la croix. Dougal se retira dans l'ombre. Il avait peur pour son ami mais ne voulait pas manquer ce qui allait se passer.
Tout devint silencieux. L'orage se rapprochait, le vent était tombé, et chacun s'était mis à l'abri.
Angus accorda rapidement le violon, comme le vieux Malcolm le lui avait appris. Il le cala sous son menton et posa ses doigts sur les cordes. D'un geste sûr et léger, il attrapa l'archet dans sa main droite, et, pour la première fois depuis bien longtemps, le son du violon résonna dans le village. »
 

J'ai choisi ce passage car il me fait frissonner, c'est à ce moment qu'Angus est sur le point de jouer du violon. Angus va se soumettre au regard des habitants du village et surtout il va à l'encontre de la loi qui interdit de jouer de la musique sur l'ile. Je crois qu'Angus est très courageux. C'est à ce moment que tout va changer sur l'ile.
 

L’illustration de couverture représente un jeune garçon qui tient un violon dans ses mains. Il est dans la nature et posté à coté d'une croix celte. Il fait très sombre car l'orage gronde. Le jeune garçon a l'air très inquiet. L’illustration représente Angus quand il va jouer devant tous les habitants comme je l’ai indiqué dans le résumé.


Évan, 4A, décembre 2015

Partager cet article
Repost0
14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 22:33
Auteur : Jean Joubert
Editeur: Ecole Des Loisirs
Collection : Medium

C'est l'histoire d'une famille française qui pendant la guerre a envoyé le fils unique, Jean, chez des amis à la campagne pour qu'il soit en toute sécurité.
Jean quitte donc Montargis, devenue la cible de bombardement répétés. Les amis qui l'accueillent sont des paysans parents de deux filles, Gisèle, âgée de quatorze ans et Solange, dix-huit ans.
Les deux filles sont très compliquées à comprendre pour Jean : un jour Gisèle accepte les avances de Jean et le jour suivant elle les refuse. Solange, elle, qui aimait follement Raymond, tombe amoureuse d'un parachutiste americain. Gisèle et sa soeur ont des rêves plein la tête, une veut quitter la ferme pour Paris et l'autre veut aller en Amérique. Mais finalement aucune des deux ne va pouvoir concrétiser son rêve et les deux jeunes filles vont vivre la vie que dans leur jeunesse elles haïssaient tant. Jean, lui, va après la guerre rejoindre sa famille à Montargis et poursuivre ses études à Paris.
Partager cet article
Repost0
14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 22:13
Le narrateur est l'auteur, Ilse Koehn
Poche: 205 pages
Editeur : L'Ecole des loisirs
Collection : Médium poche
Langue : Français traduit de l'anglais des USA

C'est l'autobiographie d'une personne qui a vécu pendant la gerrre en Allemagne. Son père est allemand mais il est le fils d'une femme juive. Lorsque le dictateur prend le pouvoir, Ilse va vivre chez ses grands-parents. L'histoire témoigne de la discrimination que Hitler fait subir aux juifs ...
Je n'ai pas vraiment aimé ce livre car le vocabulaire est compliqué et l'histoire est un peu trop longue cependant l'histoire est intéressante.
Partager cet article
Repost0
14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 21:46
                                                        Les aventures d'Alex Rider, tome 4
Titre : Jeu de tueur

Auteur : ANTHONY HOROWITZ
Collection :Le Livre de Poche
Editipon :Hachette Livre

C'est Alex Rider qui part en vacance, inv
ité par son amie Sabina.
Une après-midi, tandis qu'il était parti se balader, la maison où il logeait explosa et l'explosion toucha gravement le père de Sabina. Persuadé que l'explosion devait le toucher, Alex mena son enquête contre l'avis même du MI6.
Son enquéte le mena sur la piste d'un jeune chanteur très célébre : Damian Cray.
Ces livres des Aventures d'Alex Rider sont vraiment bien. Je recommande cette lecture à ceux qui aiment l'aventure, le suspense et les émotions car ce livre est un peu émouvant.

J'ai déjà présenté sur ce blog les tomes 1, 2 et 3
Il y a encore trois autres tomes, 5, 6 et 7.
Partager cet article
Repost0
13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 20:25
C'est l'histoire d'un jeune garçon n' aimant pas l'école, c'est un cancre, il ne travaille pas, les professeurs lui disent chaque année "Tu ne feras rien de tes dix doigts".
Il est découragé jusqu'au jour où un professeur de français le soutient et le sort de ce dégoût de l'école. Ses notes se mettent alors à augmenter peu à peu et finalement il deviendra écrivain alors qu'il n'avait que 7 de moyenne en français au collège ...
J'ai bien aimé ce livre car c'est une belle histoire : dans certains passages, je me projette dans l'histoire car cela me ressemble un peu. Cette histoire vraie nous redonne le courage car elle est la preuve que tout le monde peut y arriver.

Extrait :

"Maman, donc, regarde ce film, en compagnie de mon frère Bernard, qui l'a enregistré pour elle. Elle le regarde d'un bout à l'autre, immobile dans son fauteuil, l'œil fixe, sans piper mot, dans le soir qui tombe.
  Fin du film.
  Générique.
  Silence.
  Puis, se tournant lentement vers Bernard, elle demande
  - Tu crois qu'il s'en sortira un jour ? 

  C'est que je fus un mauvais élève et qu'elle ne s'en est jamais tout à fait remise. Aujourd'hui que sa conscience de très vieille dame quitte les plages du présent pour refluer doucement vers les lointains archipels de la mémoire, les premiers récifs à ressurgir lui rappellent cette inquiétude qui la rongea pendant toute ma scolarité.
  Elle pose sur moi un regard soucieux et, lentement :
  - Qu'est-ce que tu fais, dans la vie ?
  Très tôt mon avenir lui parut si compromis qu'elle ne fut jamais tout à fait assurée de mon présent. N'étant pas destiné à devenir, je ne lui paraissais pas armé pour durer. J'étais son enfant précaire. Elle me savait pourtant tiré d'affaire depuis ce mois de septembre 1969 où j'entrai dans ma première classe en qualité de professeur. Mais pendant les décennies qui suivirent (c'est-à-dire pendant la durée de ma vie adulte), son inquiétude résista secrètement à toutes les « preuves de réussite » que lui apportaient mes coups de téléphone, mes lettres, mes visites, la parution de mes livres, les articles de journaux ou mes passages chez Pivot. Ni la stabilité de ma vie professionnelle, ni la reconnaissance de mon travail littéraire, rien de ce qu'elle entendait dire de moi par des tiers ou qu'elle pouvait lire dans la presse ne la rassurait tout à fait. Certes, elle se réjouissait de mes succès, en parlait avec ses amis, convenait que mon père, mort avant de les connaître, en aurait été heureux mais, dans le secret de son cœur demeurait l'anxiété qu'avait fait naître à jamais le mauvais élève du commencement. Ainsi s'exprimait son amour de mère ; quand je la taquinais sur les délices de l'inquiétude maternelle, elle répondait joliment par une blague à la Woody Allen :
  - Que veux-tu, toutes les Juives ne sont pas mères, mais toutes les mères sont juives."

Partager cet article
Repost0
12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 21:58
Titre: Retour à Douala
Auteur: Marie-Félicité Ebokéa
Collection: Roman (policier)
Edition: Thierry Magnier
Illustration de couverture: Antoine Guillopé
Personnages principaux: Charlotte, Raymond, Mé'Essangi, Anna, Madiba et Jean-François.


C'est une Camerounaise,"Charlotte", qui a quitté son pays d'origine pour aller travailler en France. Un jour, elle fait un cauchemar en rapport avec sa grand-mère dont elle était très proche. Puis, le téléphone sonne, un appel de sa mère, pour lui annoncer la mort de sa grand-mère. Marquée par son décès, elle décide de retourner à Douala. Mais le corps de Mé'Essangi a disparu. Charlotte va mener sa propre enquête...
Au début du livre, il y a une dédicace, le livre est dédié à toute la famille de l'auteure.
Ce livre est intéressant, il m'a bien plu car cette histoire est captivante, elle donne envie de connaître la suite.
Partager cet article
Repost0
12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 20:14
Titre: Le voyage à Pitchipoï
Collection: Médium
Auteur: Jean-Claude Moscovici

Le père de Jean-Claude Moscovici était le médecin du village quand un jour la famille fut arrêtée par les nazis qui l'ont dispersée car la famille était juive. Ce livre est un témoignage sur ce qu' a vécu une famille juive pendant la deuxième guerre mondiale. Ce livre est intéressant à lire car il détaille bien ce qui s'est passé. Je conseille ce livre.
Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 18:33
Paroles de Poilus est un livre où sont rassemblées différentes lettres envoyées à leur famille par des soldats pendant la guerre 1914-1918.
C'est un livre qui est facile à lire une fois qu'on est bien concentré. On y rencontre parfois beaucoup de violence mais aussi beaucoup d'amour.
J'ai beaucoup aimé le lire car il est très intéressant, on peut presque se sentir dans la guerre. Je le recommande mais âmes sensibles s'abstenir.

extrait (fin de la lettre du 22 février 1915, de Maurice à Marie)

Ne crois-tu pas chère Marie que tous ces morts quels qu'ils soient doivent aller droit au ciel après de semblables actes d'héroïsme et ne crois-tu pas odieux, honteux, scandaleux que Messieurs les Députés à la chambre veuillent refuser ou même discuter l'attribution d'une " croix de guerre " à ces hommes, tous des héros, sous prétexte qu'il faut qu'ils soient cités à l'ordre de l'armée... Pour eux l'ordre du jour de la Division n'est pas suffisant. " Oh! injustice et ingratitude humaines " Tandis que vous vous promenez dans les rues ou les lieux de plaisir de Paris tandis que mollement assis dans un bon fauteuil de velours, au coin d'un bon feu, à l'abri de la pluie et scandalisés si un grain de poussière ou une goutte d'eau viennent ternir l'éclat de vos bottines, vous discutez pour savoir si l'absinthe est un poison ou si le mot " bar " est mieux que " débit de boissons " ou " établissement " tandis que loin du danger vous vous demandez d'un air fâché et dédaigneux : " Qu'est-ce qu'ils font donc? Pourquoi n'avancent-ils pas ? Si j'étais au feu je ferais cela.. " Pendant ce temps Messieurs les Députés, vos concitoyens fiançais, vos frères, les fantassins dont le nom seul évoque on ne sait pourquoi, le mépris le plus grand, les soldats en général sont en train de recommander leur âme à Dieu avant d'accomplir "dans l'ombre" sans rien attendre de la postérité le plus grand des sacrifices, le sacrifice de leur vie. Et c'est vous qui êtes si prompts à vous décerner mutuellement des décorations plus ou moins méritées par quelque beau discours ou quelque puissant appui, c'est vous dis-je qui refusez d 'accorder à nos soldats la petite " croix de guerre " si vaillamment méritée; bien petit dédommagement, en vérité pour une jambe ou un bras de moins, qu'un petit morceau de métal suspendu à un ruban quelconque, mais ce sera pourtant tout ce qui restera dans quelques années d'ici pour rappeler la conduite sublime de ces malheureux estropiés que le monde regardera d'un œil dédaigneux.
De plus c'est si simple et ça ferait tant de plaisir à ces braves, ça stimulerait tant le courage des autres. Certes, ce n est pas pour ça qu'ils se battraient; mais ce serait tout de même une juste récompense.
Alors que nos ennemis distribuent à tort et à travers des croix de fer, de cuivre ou de bronze, nous nous montrerions si parcimonieux. Excuse mon bavardage, ma chère Marie, mais je suis écœuré de toutes ces discussions à la Chambre.
Et que penser (tant pis si la censure arrête ma lettre), je ne cite d'ailleurs pas de noms, que penser de certains chefs qui lancent des hommes sur un obstacle insurmontable, les vouant ainsi à une mort presque certaine et qui semblent jouer avec eux, comme on joue aux échecs, avec comme enjeu de la patrie s'ils gagnent, un galon de plus.
Ne te scandalise pas, ma chère Marie, je t'écris encore sous le coup de l'émotion d'hier et de cette nuit et bien que je n ai pas du tout pris part à cette lutte, j'ai été très touché ainsi que d'ailleurs tous les officiers même supérieurs qui sont ici; l'un d'eux ce matin en pleurait de rage et de pitié.
Ne crois pas d'ailleurs que mon moral soit atteint le moins du monde, il est excellent.

Maurice

Partager cet article
Repost0
11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 17:52
C'est l'histoire de François qui est le narrateur du récit. Il est le fils d'un couple d'instituteurs et prépare sont brevet d'instituteur.
Un jour, Augustin Meaulnes arrive en pension chez lui. Il devient son ami et se fait surnommer "Le Grand Meaulnes" par les élèves. François est fasciné par Augustin.
Augustin Meaulnes fait une fugue pendant laquelle il découvre un endroit mystérieux, avec un château, Yvonne, Frantz ...
Un jour, Frantz arrive dans leur classe, c'est le frère d'Yvonne. Augustin Meaulnes se rapelle sa découverte lors de sa fugue et part à Paris à la recherche d'Yvonne.
C'est François qui retrouve Yvonne par l'intermédiaire de son oncle et il organise un pique-nique avec elle et Meaulnes.
Yvonne et Meaulnes se marient. Mais juste après le mariage, Meaulnes part à la recherche de Valentine, la fiancée de Frantz.
François prend alors la place de Meaulnes aux côtés d'Yvonne. Celle-ci meurt après avoir mis au monde la fille de Meaulnes.
Un jour, Augustin Meaulnes revient avec Valentine, il vient chercher sa fille.

J'ai aimé ce livre pour l'aventure et l'amitié qui existe entre François et Augustin.

Extrait, chapitre 13, la fête étrange :

"Il arriva, sans rencontrer personne, au bas d’un escalier de bois, dans un recoin de cour obscur. L’haleine glacée de la nuit vint lui souffler au visage et soulever un pan de son manteau.

Il fit quelques pas et, grâce à la vague clarté du ciel, il put se rendre compte aussitôt de la configuration des lieux. Il était dans une petite cour formée par des bâtiments des dépendances. Tout y paraissait vieux et ruiné. Les ouvertures au bas des escaliers étaient béantes, car les portes depuis longtemps avaient été enlevées ; on n’avait pas non plus remplacé les carreaux des fenêtres qui faisaient des trous noirs dans les murs. Et pourtant toutes ces bâtisses avaient un mystérieux air de fête. Une sorte de reflet coloré flottait dans les chambres basses où l’on avait dû allumer aussi, du côté de la campagne, des lanternes. La terre était balayée, on avait arraché l’herbe envahissante. Enfin, en prêtant l’oreille, Meaulnes crut entendre comme un chant, comme des voix d’enfants et de jeunes filles, là-bas, vers les bâtiments confus où le vent secouait des branches devant les ouvertures roses, vertes et bleues des fenêtres.

Il était là, dans son grand manteau, comme un chasseur, à demi penché, prêtant l’oreille, lorsqu’un extraordinaire petit jeune homme sortit du bâtiment voisin, qu’on aurait cru désert.

Il avait un chapeau haut de forme très cintré qui brillait dans la nuit comme s’il eût été d’argent ; un habit dont le col lui montait dans les cheveux, un gilet très ouvert, un pantalon à sous-pieds... Cet élégant, qui pouvait avoir quinze ans, marchait sur la pointe des pieds comme s’il eût été soulevé par les élastiques de son pantalon, mais avec une rapidité extraordinaire. Il salua Meaulnes au passage sans s’arrêter, profondément, automatiquement, et disparut dans l’obscurité, vers le bâtiment central, ferme, château ou abbaye, dont la tourelle avait guidé l’écolier au début de l’après-midi."

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : LIRELIRE
  • : Ce blog est destiné à recevoir et à diffuser nos avis de lecteurs à propos des livres choisis (élire) et lus (lire).
  • Contact

licence et trace carbone

Lirelire   Josiane Bicrel est mis à disposition selon les termes de la licence creativecommons by-nc-sa/4.0

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes Conditions 

Lirelire est neutre en carbone.

 

Rechercher

Classement Alphabétique Des Auteurs